En janvier 2020, La Source-Villarceaux m’a invité à proposer à un groupe de 26 élèves de CE1 et CM2 d’Auvers s/ Oise, un atelier artistique sur le thème des insectes. Cette semaine-là il a fait très froid au milieu d’un hiver anormalement doux. Le matin, toute la bergerie où nous étions installés était recouverte de givre.


Pendant quatre jours, nous avons travaillé conjointement à deux projets intimement liés : la création d’un leporello (livre en accordéon) par chacun des élèves et la réalisation collective d’une sculpture destinée à être installée au sein de l’école. Pour cette dernière, des disques de PVC destinés à la benne (chutes d’un atelier de scénographie) sont devenus des"loupes" pour observer des insectes.
Dans un premier temps, les enfants ont étudié puis dessiné au brouillon des insectes réels ou inventés, en s’appuyant sur la classification anatomique des insectes (corps en trois parties, six pattes, deux antennes, etc.).
Nous nous sommes ensuite constitués un corpus de couleurs et de matières lors de séances de peinture où les élèves se sont initiés à certaines techniques : peindre un aplat, un dégradé, marbrer du papier « à la cuve », créer des motifs abstraits à l’aide d’un spalter chargé en trois couleurs à la manière des peintres-décorateurs de trompe-l’œil.
Nous nous sommes ensuite constitués un corpus de couleurs et de matières lors de séances de peinture où les élèves se sont initiés à certaines techniques : peindre un aplat, un dégradé, marbrer du papier « à la cuve », créer des motifs abstraits à l’aide d’un spalter chargé en trois couleurs à la manière des peintres-décorateurs de trompe-l’œil.





Pour les bestioles emprisonnées dans nos « loupes », nous nous sommes concentrés sur les questions d’échelle, de proportions ainsi que de couleurs et de contrastes.
Pour les leporellos, si le choix traitement (documentaire, fictionnel, poétique) était libre, le résultat devait respecter le principe du livre (un début et une fin, couverture, sens de lecture et progression) et tenir sur 8 pages. Une partie écriture et « chemin de fer » a donc précédé la création des images.
Pour les leporellos, si le choix traitement (documentaire, fictionnel, poétique) était libre, le résultat devait respecter le principe du livre (un début et une fin, couverture, sens de lecture et progression) et tenir sur 8 pages. Une partie écriture et « chemin de fer » a donc précédé la création des images.






Le troisième jour, les élèves ont réalisés eux même la mise sous plexi de leur insecte découpé, ainsi que l’étanchéité du disque et la pose de deux pitons.
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Enfin le dernier jour, pendant que les autres élèves achevaient leurs livres, un petit groupe d’entre eux à peint de couleurs vives le mat en bois sur lequel nous sommes ensuite venu tendre nos « loupes » à l’aide de fins câbles métalliques.
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